13 février 2011

Episode 4 - La fin d'un plaisir partagé!

Depuis juillet 2006, avec une régularité très aléatoire, Pâté froid a pris la parole sur quelques sujets de politique régionale, parce que ceux-ci l'intéressaient ou l'interpellaient. C'était encore à cette récente époque une manière originale de faire connaître ses opinions. Pâté froid y a pris goût avec un certain plaisir, plaisir qu'il espère partagé par ses lecteurs réguliers ou occasionnels.

En presque 5 ans, le paysage webesque s'est considérablement étoffé. Il est aujourd'hui naturel d'avoir son site perso, son blog perso, son facebook perso, son twitter perso. Le web est ses atours sont devenus monnaie courante et incontournable. Alors, grâce à (ou à cause de) cet esprit de "perpétuelle pressitude", Pâté froid sent que l'intérêt pour ses écrits baisse et que ce qui pouvait encore faire réagir hier ne le fait plus aujourd'hui. Trop d'infos, trop vite, par trop de canaux ...

A chaque chose suffit donc son temps, celui de la présente législature est écoulé. Celui de Pâté froid aussi. Il tire sa révérence, juste content d'avoir participé aux débats durant ces quelques années, d'avoir modestement contribué à animer la politique de la région. Il a choisi le moment de son arrivée, il choisit le moment de son départ.

Et il ne se fait aucun souci quant à la question de savoir si un jour peut-être il sera éventuellement découvert. Tout va si vite dans ce petit monde survolté, c'est une quasi certitude que dans vingt-quatre heures il sera connu!

Encore merci à toutes et tous!
Bien à vous
Pâté froid

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31 janvier 2011

Episode 3 - La tourmente à Montreux, le calme relatif à Vevey et des bruits de fusion

La bombe éclate à Montreux en avril 2008: Jean-Claude Doriot est soupçonné de corruption et est arrêté, jetant les édiles, le parti socialiste et les citoyens de cette Ville dans la tourmente. Les langues se délient, le Régional fait son enquête sous la plume de Serge Noyer qui, par la même occasion, sort de ses gonds et donne à Pâté froid une belle pâtée suite à une phrase de son billet dont la rédaction pouvait prêter à confusion. Un échange de commentaires a finalement apaisé les choses.

Durant un peu plus de deux ans, cette affaire alimentera régulièrement la chronique politique montreusienne et restera dans l'esprit collectif comme LE fait marquant de la législature 2006-2011 pour cette Ville.

Parallèlement, à Vevey, la Municipalité mène sa politique au petit trot, appuyée par une majorité au Conseil communal trouvée avec l'aide substantielle des élus de Vevey-Libre. Voyez plutôt: En 5 ans, un seul vote desdits élus (13 sièges) a été en contradiction avec la frange socialo-alternativo-verte (45 siéges), laquelle trouve là un allié ma foi fort précieux. Dire alors que Vevey-Libre ne traduit pas dans les faits son slogan "politiquement dégagés" et qu'il s'apparente plutôt à un parti de gauche n'est de loin pas un mensonge. Comme à droite la résistance n'est pas d'une force herculéenne, la partie est facile.

Mais, par leur fusion tout d'abord, puis par leur référendum contre le taux d'imposition, voté en mars 2010 et perdu de si peu, les Libéraux et les Radicaux (devenus PLR) ont retrouvé une vigueur qui leur faisait défaut . Ils ouvrent de bons espoirs pour le centre droite. Certes, ils sont toujours et encore largement minorisés mais leurs propositions sont plus solides qu'auparavant, mieux étayées, mieux défendues. Cela augure une belle bagarre pour ces prochaines semaines.

Dans le registre des bonnes surprises de la législature, il est à noté ce sondage du quotidien 24 Heures (paru en octobre 2009) relatant l'opinion des habitants de la Riviera par rapport à la question de la fusion des 10 communes. Et, comme l'imaginait Pâté froid dans son billet consacré à la question, les élections à venir vont faire bonne place au sujet, qui plus est avec l'aide de l'association RivieraFusion qui participe activement, et de manière originale, à alimenter le débat. Car pour l'instant, il n'est toujours question que de débat, tant les édiles tardent à lancer l'étude de faisabilité, promise dans un premier temps pour l'automne 2010 et maintenant reportée (pour l'instant) au printemps 2011.

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17 janvier 2011

Episode 2 - Des dossiers et une complémentaire

En ce 1er juillet 2006, nombreux sont les dossiers patientant dans les tiroirs des édiles veveysans nouveaux. Mais avant de s'y atteler, lesdits édiles se sont répartis la charge des différents services régissant la vie de la commune.

Et là, première surprise; les Socialistes, majoritaires, laissent l'important service de l'architecture et des infrastructures ainsi que l'office de l'urbanisme au représentant de Vevey-Libre. Surprenant, vraiment surprenant, car les dossiers chauds et importants de la législature débutant ont justement trait à l'urbanisme et aux infrastructures.

On pourrait dès lors résumer l'idée socialiste par une simple question:

Comment s'assurer les lauriers d'une éventuelle réussite sans prendre le risque de récolter les cactus d'un échec?

Bref, les choses sont claires, les socialistes choisissent de laisser la patate chaude à autrui et de ne s'occuper que de ce qui les intéresse. Un écran de fumée derrière eux, ils conduisent leur politique à leur guise.

Au printemps 2007 pourtant, Pierre-Alain Dupont annonce sa démission et fait dire à Pâté froid qu'une chance réelle est à saisir par la droite pour rééquilibrer les forces au sein de la Municipalité. Las, l'échec est quasi programmé, même si le centre-droite semble avoir retrouvé une unité pour la cause en ne présentant qu'un candidat. Lionel Girardin s'impose assez confortablement, succède ainsi à son camarade de parti et prend la tête de la sécurité, des affaires sociales et familiales. Ca tombe bien, il est spécialiste de la question!

Le bateau peut voguer, peinard, il n'y a pas de vagues à l'horizon ...

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23 décembre 2010

Fusion sur la Riviera ... Jacquin sa route!

Il y a comme ça, des fois, des volontés d'indépendance farouchement et jalousement défendues. Ainsi en est-il de la commune de Chardonne qui, par la voix de son syndic Serge Jacquin et via un article dans le Régional N° 545, fait savoir qu'elle n'est pas prête à perdre quoi que ce soit dans une éventuelle fusion.

Ce qui est amusant dans cette prise de position, c'est que Monsieur Jacquin semble connaître avant tout le monde le contenu d'une éventuelle future convention de fusion, surtout du point de vue de ses conséquences pour sa commune. Alors que le processus n'en est qu'à ses balbutiements, il tire déjà le frein à main! Drôle de manière, que l'on pourrait expliquer par le fait que Chardonne s'est toujours sentie un peu "à part", plus proche du District de Lavaux que de celui de Riviera-Pays d'En-Haut.

A l'heure où la Promove se penche sur l'avenir économique de la Riviera et parle des effets positifs qu'une fusion apporterait à la région, le signe montré par Chardonne est un vrai pavé dans la mare. Gageons que le débat n'en sera que plus nourri durant la campagne électorale qui, sur ce sujet précis, s'annonce intéressante.

En tout état de cause, ce manque de nuance dans les propos du syndic Chardonneret n'aide pas les citoyens à se forger une idée objective des bienfaits ou non d'une fusion. Il faut maintenant que le processus avance, que les préavis soient déposés devant les conseils communaux et que cette étude parle enfin.

Sans ça, tout n'est que de la sculpture sur nuages ...

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17 décembre 2010

Episode 1 – Une nouvelle page

Si en 2006 à Montreux, on a repris les mêmes et recommencé, à Vevey par contre, les cartes sont totalement redistribuées. La gauche "prend" le pouvoir et Vevey Libre, parti tout neuf, surfe sur la vague de sympathie qu'il s'est attirée. La droite traditionnelle libérale et radicale paie quant à elle fort cher une syndicature  calamiteuse et une campagne parsemée de querelles de personnes.

Issu de la scission des radicaux en 2003, Vevey Libre est attendu par les observateurs et les citoyens comme un arbitre dans le duel habituel droite-gauche. Qui dit arbitre, dit en principe bon sens et surtout intérêt pour le citoyen, puisque ce parti se dit alors "politiquement dégagé". Avec des dossiers "chauds" qui échoient à leur représentant à  la Municipalité, ce parti tout beau tout neuf (balais neuf, balaie bien!) a de quoi faire entendre sa voix.

Les socialistes eux, surpris de leur éclatante victoire du 1er tour (leurs 4 candidats en tête!) ont fait profil bas et sont sagement partis à 3 à la conquête du second tour, sachant que personne ne leur contesterait la syndicature. La Municipalité est donc composée de 3 socialistes (Laurent Ballif, Pierre-Alain Dupont et Marcel Martin), 1 Vevey Libre (Jérôme Christen) et 1 Libérale (Madeleine Burnier).

Laurent Ballif s'installe donc sur son trône et ouvre une nouvelle page de la politique veveysanne ...
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23 novembre 2010

La Campagne en ville!

Nous y voilà, la campagne est en ville!

La campagne électorale s'entend. Elle a débuté à Montreux depuis quelque temps déjà avec l'élection complémentaire à la Municipalité du 28 novembre prochain. Elle se poursuivra par les élections communales de mars 2011, générales à toute la Riviera et accessoirement au Canton.

Montreux va donc s'offrir un avant-goût. On y verra aux prises le pur "produit" PLR Pierre Rochat (l'art politique, à l'image de son homologue de l'art culinaire!), le Libre Montreusien Emmanuel Gétaz, la blogueuse (peut-être blagueuse parfois?) à la rose Jacqueline Pellet et l'indépendante Dominique Blazy-Rime dont Pâté froid se demande si son indépendance farouchement défendue n'est pas un moins plutôt qu'un plus. Mais là n'est pas le propos.

A Vevey aussi la campagne a commencé tôt avec le PLR qui a dégainé le premier. Les noms des coureurs sont presque tous connus et les choses ne vont pas tarder à s'animer plus ostensiblement.

La campagne électorale ... Ah que voilà une belle période!

Mais avant de penser à se délecter durant ces six prochains mois, Pâté froid propose à ses honorables (et nombreux espère-t-il) lecteurs un petit exercice essentiellement porté sur les actions politiques des Municipalités sortantes. "Mmmoui peut-être, mais ne sera-ce pas trop long et ennuyeux à lire?" lui direz-vous. Sans doute que oui mais, à y regarder de plus près, l'exercice est tout de même intéressant.

Surtout que Pâté froid fait le choix totalement arbitraire, mais assumé, de ne parler que de Montreux et de Vevey. Principalement parce que la majorité des billets qu'il a écrit depuis 2006  (à intervalles très irréguliers  reconnaît-il) concernent ces deux villes, mais aussi parce qu'il n'y a pas eu d'événements véritablement marquants dans les autres communes.

Un bilan, un check-up quoi! Et le tout décliné comme une série, en plusieurs épisodes donc, dont le nombre et les titres ne sont pas encore connus. La seule certitude? La date du dernier épisode!

D'ici là ... regardons un peu dans le rétroviseur si vous le voulez bien!

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03 août 2010

Général-Guisan, nouveau ghetto social

Une politique d'intégration peut se mener de plusieurs manières. Celle adoptée par la Municipalité de Vevey pour l'Avenue Général-Guisan ne s'approche franchement pas du chemin du succès.

Prenez l'article paru hier, 3 août 2010, dans le quotidien 24 Heures et lisez l'explication que donne le syndic Laurent Ballif. Premier constat; A nouveau, la municipalité parle d'un projet sans contenu ni substance. Une maison de quartier qui ouvrira en automne (c'est-à-dire demain)? oui, très bien, bravo, belle ambition! Pour y mettre quoi? 

"Nous avons plusieurs pistes." dit le syndic, ajoutant (au conditionnel s'il-vous-plaît!) qu'"Elle pourrait permettre aux habitants d'organiser des fêtes, des manifestations ou des cours. Nous réfléchissons aussi à la possibilité d'organiser des activités pour les 10-14 ans. Ou encore un café social pour les requérants d'asile, très présents dans le quartier"

Alors là, Pâté froid en reste coi! Si créer ce "machin" ce n'est pas créer un nouveau ghetto social, qu'est-ce donc?

Non, ce n'est pas en favorisant le regroupement de personnes de même statut social que leur intégration sera meilleure et réussie. Créer un café social, tel que vu par la municipalité, c'est au contraire mettre leur "différence" en évidence et leur ôter une chance d'élargir leur vue vers d'autres horizons. Les remèdes sont pires que les maux. Une bonne intégration s'opère par la mixité (sociale justement) de la population qui habite un quartier. Cette mixité agit ainsi par émulation et crée une véritable dynamique. Là est le défi de ces prochaines années pour ce quartier au surnom péjoratif.

Pour revenir à l'un des remèdes, pourquoi ne pas permettre aux jeunes de 10-14 ans de participer à des activités déjà organisées sur tout le territoire de la Ville (p. ex par la gratuité de leur accès ou par un soutien financier pour les inscriptions), plutôt que de les organiser spécifiquement pour eux? Ne serait-ce pas mieux ciblé, plus intégrateur?

Avec ce projet, la municipalité montre son complet désarroi devant l'une des conséquences de sa politique sociale qu'elle a été incapable de mesurer. Elle qui pourtant se targue de maîtriser le sujet, pas sûr que même dans les rangs de la gauche cela ne grince pas des dents!

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